La cuisine Gauloise

Nous réalisons à partir des informations existantes , la préparation de plats typiquement gaulois....

Les aliments , les différents matériels utilisés et les techniques de cuissons sont avérées ....

Cuisson au chaudron, pot à cuisson, grillade, nous nous efforçons de restituer l'art culinaire gaulois!

Alimentation


Les céréales :
L’orge vêtue, l’avoine, les blés (l’amidonnier, l’épeautre, l’engrain et le froment), la caméline, le millet commun, le millet des oiseaux.

Les fruits, légumineuses et légumes :
Le raisin, la noix, la noisette, la pomme sauvage, la poire sauvage, la pomme cultivée, la merise, la fraise des bois, la framboise, la mûre, la prune, la prunelle, le sureau, la ronce, la figue, la lentille, le pois, la féverole, la fève, l’ers, la vesce cultivée, la rave, les choux, la courge, le concombre.

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Les animaux :
Le mouton, Le  cochon domestique, le chien, le bœuf….

Les plantes

La grande ortie, le  lin, l’œillette, l’aubépine, le poivre d’eau, la  ravenelle,  moutarde noire, céleri,  cumin, le lierre terrestre, la menthe pouliot,  le mouron des oiseaux, le roseau massette , le coquelicot,  le sorbier des oiseleurs, le cresson, l’ail des ours

Les poissons :
Le brochet, la loche, la lotte, le saumon, la tanche, la vandoise, l’esturgeon, le thon.

Autres :
Le miel et les gibiers : l'aurochs, le loup, le lièvre, le sanglier, le cerf, le chevreuil.

Quelques oiseaux mais les traces sont infimes ….

Suppositions :
La châtaigne, la salicorne, le pissenlit, les crustacés, les fruits de mer, les champignons, les pignons de pin.

Boissons:
Cervoise, hydromel, et le vin (importé en grande quantité)

 

Banquet Gaulois

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POSIDONIOS D'APAMÉE OU DE RHODES.

HISTOIRES. LIVRE XXIII.

Voici les repas des Celtes : on étend du foin, et l'on sert sur des tables de bois peu élevées au-dessus du sol. Pour nourriture, des pains en petit nombre et beaucoup de viandes [cuites] dans l'eau y rôties sur des charbons ou à la broche. Ces mets, on les porte à la bouche proprement, mais à la manière des lions, en prenant à deux mains des membres entiers et en mordant à même. Si un morceau est difficile à déchirer ainsi, on en enlève des tranches avec un couteau-poignard placé dans une gaine spéciale adhérente au fourreau [du sabre]. On mange aussi du poisson chez les riverains des fleuves et des deux mers, intérieure et extérieure, et ce poisson est grillé avec sel, poivre et cumin. On met aussi du cumin dans la boisson. L'huile n'est pas en usage ; elle est rare, et, faute d'habitude, on la trouve désagréable. Quand les convives sont nombreux, ils s'asseyent en cercle, et la place du milieu est du plus grand personnage, qui est comme le coryphée du chœur : c'est celui qui se distingue entre tous par son habileté à la guerre, par sa naissance ou par ses richesses. Près de lui s'assied celui qui reçoit, et, successivement de chaque côté, tous les autres, selon leur rang plus ou moins élevé. Les servants d'armes, — ceux qui portent les boucliers, — se tiennent derrière, et en face les doryphores ou porte-lance, assis en cercle comme les maîtres, mangent en même temps : Ceux qui servent font circuler la boisson dans des vases qui ressemblent à nos ambiques et sont de terre ou d'argent : les plats sur lesquels se placent les mets sont du même genre ; quelques-uns en ont en cuivre ; chez d'autres, ce sont des corbeilles en bois ou en osier tressé. Ce qu'on boit chez les riches, c'est du vin apporté d'Italie ou du pays des Massaliètes, et on le boit pur ; quelquefois pourtant on y mêle un peu d'eau ; chez ceux qui sont un peu moins à l'aise, c'est de la bière de froment préparée avec du miel ; chez le peuple, c'est de la bière toute simple ; on l'appelle corma. Ils avalent petit à petit, à la même coupe, et pas plus d'un cyathe; mais ils y reviennent souvent. L'esclave fait circuler de droite à gauche : c'est ainsi que se fait le service, et pour adorer les dieux on se tourne aussi à droite.